On nous mijote un problème dans les Balkans, quelque chose comme une provocation du genre "guerre froide". Pour l'instant, l'opinion publique ne se doute de rien. Mais, dans un mois, l'affaire risque de faire du bruit. De quoi s'agit-il? Pays de 700 000 habitants et 13 812 km2, situé entre la Bosnie-Herzegovine, la Serbie et l'Albanie, de langue serbe, aux caractères cyrilliques, et de religion à majorité orthodoxe, le Montenegro s'apprête à accueillir un sommet de l'Otan au cours duquel il devrait être invité officiellement à entrer dans l'Alliance atlantique. Après avoir essayé d'incorporer l'Ukraine à cette organisation militaire qui regroupe la plupart des pays européens, provoquant ainsi une crise grave avec Moscou, les Etats-Unis font à nouveau avancer leurs pions pour resserrer davantage leur étau autour de la Russie. Est-ce ou n'est-ce pas de la provocation? Ce ne sont pas les quelque milliers d'hommes de cette petite armée des Balkans qui menacent le monde. Derrière se dessinent de plus en plus clairement les forces mondiales décidées à s'imposer territorialement. En attendant quoi? Gageons que Vladimir Poutine, grand joueur d'échec, concocte une contre-attaque de sa spécialité. En jouant avec le feu, ce climat de petite guerre froide devient de plus en plus dangereux.
lundi 2 novembre 2015
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