L'affaire n'a pas fait de bruit dans les médias français. Au Brésil elle a provoqué "l'indignation" des milieux officiels. Selon le "Jerusalem Post", en effet, le porte-parole du gouvernement israélien a déclaré le 24 juillet que le Brésil était une grande puissance culturelle et économique mais un "nain diplomatique". Tout cela parce que l'Itamaraty, c'est à dire le ministère des Affaires étrangères, a affirmé dans une note que "le gouvernement brésilien considère inacceptable l'escalade de la violence entre Israël et la Palestine" et condamne "énergiquement l'usage disproportionné de la force par Israël dans la Bande de Gaza qui se traduit par un nombre élevé de victimes civiles, y compris des femmes et des enfants". Qu'y a-t-il de méprisable dans cette prise de position? Le Brésil s'est toujours distingué dans son histoire par la formation rigoureuse de ses diplomates et la recherche, souvent difficile, d'un équilibre entre les parties en conflit. C'est un des onze pays du monde qui entretient des relations diplomatiques avec tous les Etats-membres de l'ONU. Israël n'est pas de ceux-là et devrait écouter davantage un grand pays comme le Brésil qui a deux communautés importantes - arabe et juive - qui jusqu'à ce jour ont coexisté paisiblement.
vendredi 25 juillet 2014
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